58 Vi e de Philip pe 11. >? par les armes des Rois de France, comjj me nous le fommes encoré aujourd'hui, „ ce qui eft évident par la perte de Cam5, brai qu'ils nous ont enlevé. Nous avons bien voulu íbuffrir ees hoftilitez. & les „ dommages que ees violateurs de la paix 5, nous ont caufez., bien loin de faire du bruit d'infradions auííi criantes , nous: ?, n'avons pas méme fait les démónítrations 5, extérieures de vouloir repoufí'er la forcé „ par la forcé , dans la vue de rendre la „ paix durable , dans la crainte de replon^ „ ger la Chrétienté dans les horreurs d'une 5,5 nouvelle guerre. „ Pour ne pas citer trop d'exemples des 5, fervices que nous avons rendus á la na- tion Frangolle , nous ne rappellerons que b ce que nous avons fait dans ees derniers 5, tems, pour empécher la ruine de la Re- ügion, qui fe trouvoit alors dans un tres „ grand danger. Sur les fortes inftances 5) des Gafholiques de ce Royaume 5 ñous 5, avons abandonné nos propres afFaires j nous 5, avons íacriíié nos plus précieux iritéréts > 5, pourjeur donner de puiíTans fecours .Telle a 9> été ndtre conduite i cet égard, voila des 5, faits expofez á la connoiffance dü public. Malgré la maligne interprétation que le 5, Prince de Béarn s'efforce de donner a „ nos a£tions, elles font fi certaines, elles p, ont eu des fuites fi avantageufes 5 que la „ Couronne de France ne peut nier qu'elj, le ne foit redevable de la confervation de 5, fagrandeur , á l'affiftance continuelle que 5, nous lui avons fournie dans fes plusgrands )} beíbins. Ces circonílances n'ontpas empé- 3? che